Wednesday, September 1, 2010

Les débuts.....The beginning


Ce que j'aime c'est le début d'une aventure.....
Pour moi, mon histoire d'amour avec le papier a commencé dans le milieu
des années 90.
À cette époque, j'entamais une carrière de traductrice mais voilà ce n'était pas mon destin.
Non...au fond, ce qui me plaisait c'était bidouiller des trucs et surtout être en contact avec des beaux papiers.
J'habitais dans le Marais, tout près de la boutique Miller et Bertaux dont j'adorais les objets,
tout pleins de poésie et d'une belle élégance.
J'avais confectionné plein de grands cahiers et un jour, je me suis lancée, j'ai frappé à leur porte.
C'était mon premier rendez-vous et bof...je crois que je n'étais pas vraiment à la hauteur.
Je suis repartie chez moi en laissant ma petite carte. J'étais découragée et me suis mise à pleurer parce que je me suis rendue compte que, bon sang, qu'est-ce que c'est dur de se vendre !
Et pourtant....le lendemain en revenant du marché des Enfants Rouges, un message m'attendait sur le répondeur qui disait Mademoiselle etc. nous aimerions travailler avec vous
et je crois que ce jour-là si on m'avait demandé ma définition du bonheur, j'aurais dit : pouvoir créer pour quelqu'un !
De cette collaboration est née une petite ligne de carnets dans des tons ivoires rappelant le désert, agrémentée de liens de cuir

I love when an adventure begins....
My love affair with paper started in the mid nineties. At this time, I was just beginning a career as a translator but it wasn't meant for me. No...in fact, there was nothing I liked most than fiddling with things and above all touching beautiful papers.

I lived in the Marais district next to the shop of designers Miller et Bertaux whose objects, I adored, so poetic and beautifully elegant.

I had made a series of big size notebooks and one day, I decided to knock at their door. It was my first appointment and..well...I didn't make a deep impression, I'm afraid. I left them my card and went back home.
Totally discouraged, I began to cry because I realized...boy..it's so hard to sell oneself !
And yet...the day after when I came back from the market of Enfants Rouges, a message was waiting for me on the answering machine which said Miss so and so, we would like to work with you.
Believe me, if that day you would have asked me, what is your definition of happiness, I would have told you : to be able to create for someone !
From our collaboration, a small line of notebooks saw the day, in ivory color, as a reminder of the desert, adorned with leather links.

Mes premiers carnets sont découpés entièrement à la main.
J'aimais bien ce côté papier effiloché....brut
J'aimais aussi le côté dangereusement fragile d'un morceau de céramique andalouse (déjà l'attrait de l'Andalousie !) cousu sur un morceau d'organza...
Tout à fait poétique mais complètement anti-commercial évidemment....


My first notebooks are entirely cut by hand.
I liked that aspect of paper being roughly cut
I also liked the dangerous fragility of sewing a fragment of Andalusian ceramic (I was already enamored of Andalusia then!) on a piece of organza....
Totally poetic but completely unsellable of course....




photos : Ève Morcrette

1 comment:

  1. Beautiful notebooks Lala! I see you've been very busy being inspired and creating. I wish you a very wonderful and successful trip to Paris :-)

    ReplyDelete